ATSUSHI SHIBUYA - (SE) RENCONTRER, PARTIE 2
ATSUSHI SHIBUYA
(SE) RENCONTRER, PARTIE 2
28 JUILLET - 20 AOÛT 2022
IRIS a le plaisir de présenter « (SE) RENCONTRER, PARTIE 2 », la deuxième exposition personnelle d'Atsushi Shibuya.
Avec une trentaine de nouvelles œuvres installées, l'exposition prend pour point de départ l'image d'une favela de Rio de Janeiro (Brésil) où les maisons empilées couvrent le sol et s'étendent jusqu’au ciel, alors que l'absence totale de personnes construit dans le même temps un vaste vide.
De l’image de victimes exposées au mémorial du génocide à Kigali (Rwanda), à cet autre image de gilets de sauvetage abandonnés sur l'île de Lesbos (Grèce), ce sont ces traces qui rendent leur présence encore plus frappant, et qui conduisent à la rencontre avec "ceux que nous n’avons pas rencontrées".
Et des festivités. Des festivals, de compassion pour la vie et de deuil pour la mort, existent dans le monde entier, montrant que les humains vivent une même grâce par-delà la terre et les océans.
Devant des gens qui se dirigent vers un camp de réfugiés arrive un bus avec l'inscription Carpe Diem (Cueille le jour) dessus. Ceux qui ont fui pour se mettre en sécurité n'ont littéralement pas d'autre choix que de continuer à survivre aujourd'hui, sans aucune garantie pour demain.
“Où le bus marqué Carpe Diem emmènera-t-il ceux qui endurent au milieu de difficultés sans fin ? J'espère que la destination finale de leur voyage forcé est la terre promise pour chacun d'entre eux” écrit-il dans son livre.
Cette photographie est en effet sa prière, incarnant ses propres convictions en tant que photojournaliste depuis 25 ans, et l'image revient au photographe lui-même. Que rencontrons-nous dans un monde de plus en plus complexe ? Cette exposition, à travers les yeux de Shibuya, pose cette question au spectateur.
*1 “今日という日を摘み取れ (Carpe Diem)“ Atsushi Shibuya, 2020, Saudade Books
https://shibuyabooks.thebase.in/items/35323244
Biographie
Né en 1975 à Osaka, Shibuya vit aujourd'hui à Tokyo. Lycéen, il décide de sa carrière en découvrant le livre de Taizo Ichinose, photographe de guerre japonais.
En 1999, il est lauréat d'un Prix Photo-Journalisme en présentant un reportage sur les sans domiciles fixes au Japon. Depuis, pendant près de 25 années, il réalise de nombreux reportages à travers le monde, il photographie la dignité humaine sous toutes ses formes, dans toutes ses conditions, de guerres, de catastrophes, de pauvreté. Il expose à Tokyo et au Japon, il travaille avec les agences de coopération japonaises et les associations humanitaires internationales présentes au Japon. Il travaille aujourd'hui sur son 9ème livre.